Charles Signoret : l’ingénierie et la chimie au service de l’environnement

Charles débute une thèse à l’Ecole des Mines d’Alès sur le recyclage des polymères issus de tri optique en ligne pouvant provenir de déchets électriques et électroniques (DEEE), de déchets d’éléments d‘ameublement (DEA) ou bien de véhicules hors d’usage (VHU). C’est un enjeu important pour l’environnement et l’économie d’aujourd’hui et de demain de pouvoir valoriser des gisements de matière alternatifs à l’exploitation pétrolière.

Depuis le lycée, il se passionne pour les « sciences de la matière » et choisit après son bac S spécialité Physique Chimie une classe préparatoire intégrée (CPI) de la Fédération Gay Lussac pour sa nette coloration en chimie et son réseau de 20 écoles. Des deux années passées en CPI à Clermont, il retient surtout les exemples concrets de recherche sur lesquels les enseignants-chercheurs s’appuient pour illustrer leurs cours. Son choix se porte sur  l’ENSCCF, aujourd’hui SIGMA Clermont, pour les parcours proposés à l’école.

Comme le souligne Charles, SIGMA Clermont, est une école d’ingénieur chimiste qui permet d’acquérir un background généraliste important pour pouvoir échanger avec des spécialistes de disciplines différentes et d’avoir des compétences dans les trois domaines bien différents que sont la formation en génie chimique, la chimie organique et la chimie des matériaux.

A la fin de sa deuxième année, il s’oriente vers les matériaux et s’intéresse tout particulièrement aux matériaux organiques que sont les polymères. Son stage s’effectue dans un des laboratoires historiques de l’Imperial College de Londres où il effectue des travaux de recherche sur la synthèse de « self propelling gels ». A Londres, il conforte son goût de l’interculturel et de l’international aussi bien à l’Imperial College que dans son quotidien.

En troisième année, il approfondit ses connaissances des matériaux (résistance, mise en forme, synthèse, réalisation, cycle de vie) et de leurs applications et effectue son stage de fin d’études sur la synthèse de polymères hydrosolubles chez SNF Floerger à Saint-Etienne.
Par la réalisation de polymérisations et de tests applicatifs de « Fluid Loss », il est alors en charge de sélectionner et de classifier différents nouveaux monomères à utiliser pour synthétiser des additifs de contrôle de Fluid Loss. Il réalise également différentes optimisations de polymérisation sur des formulations déjà existantes de polymères SNF.

Il s’oriente aujourd’hui vers un doctorat en chimie des matériaux pour approfondir encore ses compétences en formulation de polymères, en plasturgie et en caractérisations mécaniques et physico-chimiques de matériaux.

Son doctorat en poche, il s’imagine dans une équipe de R&D d’une entreprise investie dans les questions du développement durable et de la gestion du cycle de vie de produits par écoconception.