Retour sur la Table Ronde : intervention d’Alexandre HEIDET

Chef de service-secteur châssis, qui travaille au sein du Technocentre RENAULT à Guyancourt où sont conçues les futures voitures du groupe Renault.

Modifié le 18 juin 2021
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Rappel du sujet :

Rôle de l'ingénieur chez Renault et les attentes en matière de soft skills,

Quelle est la réalité du métier d'ingénieur chez Renault : se confronter à la réalité du "terrain" et se préparer à développer les soft skills !

Ce qu’il faut retenir : Alexandre a présenté son quotidien, son parcours et son retour d’expérience.

Il nous a fait part de son expérience à l’international et a précisé l’importance de s’adapter aux écarts multiculturels. Il a aussi insisté sur le fait qu’il était important d’aller vers un poste d’ingénierie dès la sortie de l’école, afin d’utiliser les compétences techniques acquises tout de suite. « Ces dernières sont une vraie valeur ajoutée pour un ingénieur » précise-t-il. Il conseille également d’éviter de partir trop vite vers la gestion de management de projet !

 « Quand on travaille à l’international, il est primordial d’avoir un bon niveau d’anglais ! En sortant de l’école, mon anglais était très bon ! Mais rapidement la réalité m’a rattrapée et l’anglais scolaire que j’avais appris était différent… par la sémantique…Japonais, Indiens, Suédois, Canadien… un univers multiculturel ! Tout le monde parle anglais alors que pas tout à fait… La sémantique est bien différente… et chaque pays, chaque nationalité, a son accent, sa culture, ses valeurs… 

 Il faut de grandes capacité d’adaptation et des qualités humaines. Dans le cas conntraire, on risque de se retrouver devant un mur ! Il faut poser des questions, c’est la clé du succès, pour comprendre et préciser chaque intervention, il n’y a pas de questions stupides ! »

En effet, Alexandre nous explique, que l’une des grandes qualités des ingénieurs pour travailler dans une entreprise internationale, est de faire preuve de grandes capacités humaines (empathie, être à l’écoute, comprendre les codes et les principes de chaque culture et faire attention à l’autre pour ne pas faire de faux pas mais aussi dans le but de faire avancer le projet) !

Un ingénieur a des compétences très spécifiques, techniques et il est reconnu pour ça. Il conseille à la sortie de l’école de se diriger vers un métier au plus près du produit pour utiliser au maximum toutes les compétences techniques acquises pour devenir expert. Il faut éviter de trop vite aller vers le management de projet mais capitaliser vers la spécificité d’un ingénieur : ses connaissances techniques et sa capacité à résoudre les problèmes. Il pourra ensuite se diriger vers d’autres aspects du métier : management, gestion de projet…

En résumé, Alexandre Heidet donne quelques conseils :

  •  « Être ouvert aux écarts culturels mais garder ses références
  •  Se mettre dans les chaussures de son interlocuteur pour comprendre ses ressorts
  •  Eviter les allusions et les sous-entendus (pas très interculturel)
  •  Pour un ingénieur, garder sa valeur ajoutée technique (employabilité) »

A retenir : les softs skills sont importants dans toutes les situations et encore plus en situation de crise.

Merci à Nathalie Delchino (chargé des relations Ecoles) et Alexandre Heidet du Groupe Renault.

Merci à tous les étudiants d’avoir participé à cette table ronde inspirante !

Merci à l’équipe des relations des partenariats industriels d’avoir organisé cet évènement 100% virtuel pour aider les étudiants à construire leur projet professionnel et développer leur réseau !